Bienvenue sur le jardin de Pestoune

Bienvenue sur le jardin de Pestoune


Bonjour et bienvenue sur le jardin de Pestoune. Vivant dans la campagne Franc-Comtoise, j'ai la chance de posséder un jardin. Dans ce blog, je voudrais partager avec vous mes expériences en matière de jardinage. Et j'espère pouvoir échanger avec vous, amis lecteurs, des conseils.

jeudi 30 avril 2015

Maceron



Source de l’image : carrefourdelafleur.com


Généralités
Appelé aussi Ache, Persil de cheval ou Persil de Macédoine, le maceron est à l’origine une plante sauvage qui pousse en Europe méridionale. Ce sont les moines, au début de l’ère chrétienne, qui se sont mis à le cultiver. Une culture qui va durer jusqu’à ce que le céleri le supplante au XVIIème siècle. Si c’était principalement sa racine qui était consommé, ses feuilles étaient utilisées en pharmacopée traditionnelle pour ses propriétés antiscorbutiques. 
Culture
Le maceron aime les expositions ensoleillées, un sol meuble, riche et frais. Il se sème dès mars-avril en rang distant de 30 cm. Dès que les plants ont quelques feuilles, éclaircissez-les pour n’en laisser qu’un tous les 15 cm environ.  Paillez en cas de fortes chaleurs. 
Récolte 
Tout se consomme dans cette bisannuelle maceron de la racine aux boutons floraux et même aux graines. 4 mois après le semis les feuilles peuvent être cueillies, pour les racines, il faudra attendre 7 mois mais pour les fleurs, ce ne sera que l’année suivante. Pour passer l’hiver en terre, dès l’approche des grands froids, couvrez les pieds d’un bon manteau de paille et/ou de feuilles mortes.

Cuisinez le maceron
Les jeunes feuilles se dégustent aussi bien crues que cuites en salade ou en épinard. Plus âgées, on les incorpore dans les soupes, les pots-au-feu dont elles relèvent agréablement le goût. Les pays méridionaux l’utilisent comme du persil.
Les jeunes tiges creusent peuvent se confire comme l’angélique mais peuvent aussi se déguster cuites comme des asperges.
Avec les fleurs vous pouvez faire des beignets comme pour les courgettes ou les fleurs d’acacias.
Les fleurs en boutons et les graines jeunes vous les mettrez à confire dans du vinaigre comme les câpres.
Les graines mûres servent d’épices une fois moulues.
Et enfin les racines se mangent comme les carottes aussi bien crues que cuites.
Maceron et santé
Hormis les vitamines et les sels minéraux, le maceron fait parti des plantes médicinales utilisées en phytothérapie.
Voici quelques propriétés prêtées aux racines et aux graines du maceron : stomachique, antispasmodique, diurétique, dépurative, antiscorbutique, cholagogue, antiasthmatique. On s’en sert toujours beaucoup en usage externe pour soulager les coups de soleil, petites brûlures, plaies atones, engelures...




lundi 27 avril 2015

L’hélianti



Hélianti feuillage


Généralité : 


Appelé aussi Salsifis d’Amérique ou artichaut de Jérusalem, l’hélianti a ses rhizomes (tubercules), de couleur beige clair, qui rappellent ceux du topinambour dont il est cousin. Les tubercules   sont plus grêles et plus allongés que le topinambour, en forme de fuseaux effilés sur le côté de l’attache.   il partage le goût d’artichaut de son cousin mais avec une saveur plus délicate et fine. C’est une grande plante (environ 2 mètres) vivace, originaire d’Amérique du Nord. C’est dans les années 1900 qu’elle a été importée en Europe.

Hélianti fleurs



Culture : 


L’hélianti aime les expositions ensoleillées, un climat tempéré, un sol profond, léger, frais, humifère et drainé.

Plantez les racines à une distance de 40-50 cm, les rangées espacées de 70 à 80 cm de fin février à avril à 15 cm de profondeur..



La floraison se fait courant  septembre-octobre. Les fleurs jaunes foncées ont un diamètre de 5 cm en moyenne.  Un mois plus tard, la plante s'essouffle et meurt.

Hélianti rhizome



Récolte : 


La récolte se fait à partir de la mi-novembre au fur et à mesure des besoins. Comme les rhizomes se conservent mal à l’air libre ils seront laissés en terre, et arrachés de décembre à avril.




Cuisinez l’hélianti : 


La peau de l’hélianti peut se manger et donne même un goût plus prononcé au légume. Il n’est donc pas nécessaire de les peler, il suffit de les brosser. Toutefois si vous souhaitez les peler, cuisez-les à l’eau, une quinzaine de minutes, ils s’éplucheront très facilement.

Vous pourrez les servir en salade tiède, arrosés d’une vinaigrette, ou chaud à la crème, nature au jus, à la vapeur, en purée, au gratin ou même poêlés.

samedi 25 avril 2015

Igname de Chine




Généralités
Au XIXème siècle, les pommes de terre ont été victimes du mildiou à grande échelle. Du coup, il a fallu chercher et trouver un substitut à notre légume préféré. C’est ainsi que l’igname de Chine d’origine sino-japonaise a fait son apparition en France. C’est  un légume grimpant dont les tiges herbacées atteignent 2,50 à 3 m et dont le rhizome peut être assez conséquent (près de 80 cm de long pour un poids de 4 à 5 kg).

 
Culture 
Plantez des rames avant de mettre les rhizomes en terre. Vous les planterez tous les 40 cm, les rangées distantes de 60 cm environ. Il faut les couvrir d’une couche de terre de 3 à 4 cm.
Dès que les plants auront une trentaine de cm de haut, il faudra les butter. Dès que la terre sera bien réchauffée au début juin, paillez d’une bonne couche épaisse.
La variété « Chapelier » est plus adaptée à nos latitudes et de plus s’enfonce moins profondément dans le sol et est donc plus facile à récolter. 
Récolte
La récolte de l'igname se fait en automne, dès le mois de novembre lorsque les tiges seront sèches. Elle n’est pas très aisée car les racines sont fragiles et implantées profondément.  Les tubercules peuvent être conservés pendant plusieurs mois dans un endroit frais et sec, dans la cave ou le cellier. Il suffit de les disposer sur une couche de paille desséchée.


Cuisinez l’igname 
Il remplace avantageusement la pomme de terre ou la patate douce et se cuisine de la même façon. La difficulté est de le peler car son écorce est très coriace, c’est pourquoi on l’épluche plus volontiers après la cuisson.
Farineux, riche en amidon, plus sucré que la patate, on peut en faire des desserts et même des glaces. Mais on peut tout simplement le dorer à la poêle ou au barbecue en tranches épaisses, en faire des veloutés ou des potages, les râper pour en faire des galettes. Bref c’est un légume à tout faire.