Généralités
Appelé aussi Ache, Persil de cheval ou Persil de Macédoine, le maceron est
à l’origine une plante sauvage qui pousse en Europe méridionale. Ce sont les
moines, au début de l’ère chrétienne, qui se sont mis à le cultiver. Une
culture qui va durer jusqu’à ce que le céleri le supplante au XVIIème siècle.
Si c’était principalement sa racine qui était consommé, ses feuilles étaient
utilisées en pharmacopée traditionnelle pour ses propriétés antiscorbutiques.
Culture
Le maceron aime les expositions ensoleillées, un sol meuble, riche et
frais. Il se sème dès mars-avril en rang distant de 30 cm. Dès que les plants
ont quelques feuilles, éclaircissez-les pour n’en laisser qu’un tous les 15 cm
environ. Paillez en cas de fortes
chaleurs.
Récolte
Tout se consomme dans cette bisannuelle maceron de la racine aux boutons floraux et même aux graines. 4 mois
après le semis les feuilles peuvent être cueillies, pour les racines, il faudra
attendre 7 mois mais pour les fleurs, ce ne sera que l’année suivante. Pour
passer l’hiver en terre, dès l’approche des grands froids, couvrez les pieds d’un
bon manteau de paille et/ou de feuilles mortes.
Cuisinez le maceron
Les jeunes feuilles se dégustent aussi bien crues que cuites en salade ou
en épinard. Plus âgées, on les incorpore dans les soupes, les pots-au-feu dont
elles relèvent agréablement le goût. Les pays méridionaux l’utilisent comme du
persil.
Les jeunes tiges creusent peuvent se confire comme l’angélique mais peuvent
aussi se déguster cuites comme des asperges.
Avec les fleurs vous pouvez faire des beignets comme pour les courgettes ou
les fleurs d’acacias.
Les fleurs en boutons et les graines jeunes vous les mettrez à confire dans
du vinaigre comme les câpres.
Les graines mûres servent d’épices une fois moulues.
Et enfin les racines se mangent comme les carottes aussi bien crues que
cuites.
Maceron et santé
Hormis les vitamines et les sels minéraux, le maceron fait parti des
plantes médicinales utilisées en phytothérapie.
Voici quelques propriétés prêtées aux racines et aux graines du maceron :
stomachique, antispasmodique, diurétique, dépurative, antiscorbutique,
cholagogue, antiasthmatique. On s’en sert toujours beaucoup en usage externe
pour soulager les coups de soleil, petites brûlures, plaies atones, engelures...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire