Bienvenue sur le jardin de Pestoune

Bienvenue sur le jardin de Pestoune


Bonjour et bienvenue sur le jardin de Pestoune. Vivant dans la campagne Franc-Comtoise, j'ai la chance de posséder un jardin. Dans ce blog, je voudrais partager avec vous mes expériences en matière de jardinage. Et j'espère pouvoir échanger avec vous, amis lecteurs, des conseils.

samedi 18 avril 2015

Ces auxiliaires qui aident le jardinier


Du simple ver de terre au hérisson, à l'orvet, à la coccinelle ou à la chouette, la nature a tout prévu. Explications.

Inutile de tergiverser : avec la nouvelle loi qui prévoit à l'horizon 2022 l'interdiction de vente et de détention de pesticides par des particuliers, nous n'aurons plus le choix. Mieux vaut donc préparer la transition.
D'autant que les moyens sont à portée de main. Des moyens à poils et à plumes qui ne demandent qu'un coup de pouce pour remplir leur office.
Qui sont-ils ? De la bactérie à la chauve-souris, du carabe (coléoptère) à la mésange charbonnière en passant par le mille-pattes, la belette, la grenouille, le syrphe (sorte de mouche) et le papillon, on les appelle des « auxiliaires ». Au sol comme dans les airs, leur vocation de décomposeurs, pollinisateurs ou encore prédateurs des ravageurs et autres nuisibles constitue une solution idéale pour un jardin sans produits chimiques.

À l'école de la patience

Tout sera question d'équilibre : « Le jardin naturel est d'abord un jardin respectueux des équilibres naturels et ceux-ci sont fragiles », explique Blaise Leclerc, ingénieur agronome, auteur du guide Des auxiliaires dans mon jardin. Celui-ci, imaginé avec l'ornithologue et photographe Gilles Leblais, en recense une quarantaine.
« S'attacher les services d'auxiliaires en leur offrant le gîte et le couvert exige de laisser du temps au temps et de trouver l'équilibre entre jardin cultivé et jardin sauvage, souligne Blaise Leclerc. Il s'agit d'observer pour apprendre et comprendre. Mais aussi d'intervenir le moins possible directement et le plus possible indirectement. »
Un exemple concret ? « Ne pas hésiter à laisser des zones en friche et à fleurir son potager, voire à laisser fleurir certains légumes, pour attirer des insectes pollinisateurs, ainsi que des oiseaux ou des coccinelles qui se régaleront de vos pucerons. Ne pas tondre votre pelouse à ras pour ménager un abri à des animaux comme la musaraigne dévoreuse d'insectes. Pailler généreusement pour attirer des orvets et des carabes qui mangeront limaces et escargots... »
L'idée étant de toujours conserver une petite population de nuisibles pour servir de pitance aux auxiliaires : « Évitez de nourrir les oiseaux hors des périodes hivernales. Ou ils ne feront plus leur boulot de nettoyeurs... »

Des auxiliaires dans mon jardin par Gilles Leblais, Éditions Terre Vivante, 14 euros.

Source :  http://www.ouest-france.fr/jardin-ces-auxiliaires-qui-aident-le-jardinier-3328344

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire