Près de 1 200 médecins signent un appel mettant en garde contre les pesticides
Voilà,
depuis le temps que nombre de personnes tirait la sonnette d’alarme
quant aux dangers des pesticides, enfin des médecins s’impliquent
ouvertement dans cette lutte pour notre santé et accessoirement pour
sauver ce qui le peut encore dans l’environnement. 1200 d’entre eux
viennent de signer un appel afin de mettre en garde contre l’usage des
pesticides. De plus en plus d’agriculteurs et de chargés d’espaces verts
de nos communes se trouvent avec des problèmes endocriniens, maladie de
Parkinson, des cancers... Il y a une cause, bien sûr mais jusqu’à
présent cette cause était tue. Le lobbying des multinationales
fabriquant et commercialisant les pesticides sont très puissants et sous
évaluent largement la dangerosité de leurs produits. Mais aujourd’hui
ces maladies touchent largement plus de personnes que les seuls
agriculteurs. D’abord en tant que consommateurs des fruits et légumes
surtraités car nous retrouvons ces pesticides dans nos assiettes, puis
en tant que jardiniers amateurs qui se servent aussi de ces produits et
de façon souvent mal appropriée.
Devant
l’accumulation d’alertes des milieux scientifiques, l’appel des
médecins, le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a affiché sa
détermination à agir contre l'usage de pesticides.
De
plus qu’il faut savoir que les insectes dit nuisibles, que les herbes
dites mauvaises s’adaptent aux pesticides et y résistent. Donc il faut
sans cesse produire de nouvelles molécules de plus en plus dangereuses.
Ces mêmes insectes, ces mêmes plantes existent depuis que la culture
existe. Mais l’homme les a gérés avec des moyens naturels et cela
fonctionnait. Aujourd’hui il n’y a plus que le rendement qui compte au
point d’épuiser les sols, de détruire ce qui pourrait être gérés
prudemment et naturellement. Certaines de ces mauvaises herbes sont de
véritables réceptacles à insectes dits nuisibles. Ils s’installent sur
ces plantes-là de préférence et épargnent les autres. Tout a une utilité
dans la nature (sauf l’humain) et tout est prévu pour vivre en
synergie. L’utilisation des pesticides a complètement déréglé la
synergie naturelle et nous assistons impuissants à des insectes, des
maladies de plus en plus résistants à tout. Bref le remède a été pire
que le présumé mal.
Pour
illustrer l’article, voici une vidéo avec des extraits d’une table
ronde organisée en ouverture de la Semaine des alternatives aux
pesticides en Alsace, le 12 mars 2013 à Mulhouse.
Pas la peine de chercher d'où vient le pic de pollution à Paris :
RépondreSupprimerpesticides + CO² des autos = purée de mort !